Le Gorafi : “Au coeur de la liberté de la Presse”

La France est au plus mal. La presse est au point mort. Heureusement, dans cet océan de médiocrité où honnêteté et droiture riment avec “poil au nez” et “engelure”, se dresse un nouvel empire de la Presse indépendante. Libre de toute influence, y compris celle du faits vrais, voici le Gorafi, nouveau cousin de The Onion, le célèbre papier parodique américain.

Ce vaillant journal dénonce pêle-mêle : l’injustice fait aux gens polis dans le métro, la surdité secrete de David Guetta ou encore les sherpas porteurs de cartable. Vous l’aurez compris, le Gorafi, c’est du sérieux.

Sa direction a accepté de répondre aux questions du Tryangle.

Le Gira.. le Figo.. Le Gorafi ?

Quand et pourquoi le Gorafi a-t-il été créé ?

Le Gorafi : Le journal a été créé en 1826 après un conflit d’intérêt avec les créateurs du Figaro. A l’époque, Jean-René Buissière, journaliste dyslexique, tente alors de lancer son propre journal, transformant le Figaro en “Garofi”, mais dyslexique il écrit “Gorafi”. La faute est entrée et restée dans l’Histoire.

Très vite, le journal doit passer dans la clandestinité dès 1830 après une censure suite à une enquête sur les « 3 glorieuses » qui auraient duré bien plus. Jean René Buissière n’avait qu’une volonté, informer, peu importe le prix. Nous sommes aujourd’hui les humbles héritiers de cette responsabilité.

Qui est, aujourd’hui, derrière l’Empire informationnel du Gorafi ?

L’arrière-arrière-arrière-petit-fils de Jean-René Buissière, Jean-François, a pris le relais début 2012, redonnant à nouveau au Gorafi son prestige d’antan. Grâce à son génie, il a tout de suite compris l’importance des réseaux sociaux, en lançant le compte Twitter du Gorafi le 20 février 2012.

Notez cependant que dans un monde dominé par de multiples corporations et conglomérats médiatiques opaques où l’indépendance de l’information souffre couramment des appartenances financières des actionnaires, le Gorafi apparaît aujourd’hui comme le dernier seul média totalement indépendant.

Comment le Gorafi se procure-t-il des informations inédites, avant tous les autres journaux de notre beau pays, et en garde l’exclusivité ?

Nous avons plusieurs équipes dont une à Paris bien évidemment. Pour éviter toute fuite et protéger notre outil de travail nous ne souhaitons communiquer ni sur son emplacement, ni sur le nombre de journalistes employés. Ils sont néanmoins correctement nourris et parfois payés.

Beaucoup de journaux nous ont demandé de partager nos informations. Dans la plupart des cas, cette échange était le plus souvent “gratuit”, et nous avons refusé. Néanmoins à plusieurs reprises, nous avons constaté une reprise de nos infos sans avertissement. Ceci montre la pertinence de nos informations sur l’information traditionnelle, bâillonnée et contrôlée.

Le Gorafi et la conquête du monde

Le Gorafi est-il de droite, comme son illustre modèle ? Quelle est sa position face à l’actuelle crise de l’UMP ?

Le Gorafi a toujours voulu préserver son indépendance et ne peut donc être classer ni à gauche ni de droite même si nous pensons le plus grand mal du populisme et du socialisme. Nous sommes de manière générale conservateurs. Ainsi, pour ce qui est des jeux vidéo violents, nous pointons du doigt la violence qui se déchaîne dans des jeux comme Sim City ou Farming Simulator 2000. La crise à l’UMP nous concerne sur un seul point : nous espérons juste que les abonnements au Gorafi souscrits par l’UMP seront payés, peu importe le président.

Quels sont les scoops du Gorafi dont vous êtes le plus fier ? Ceux qui ont attiré le plus de lecteurs ?

Nous avons été les premiers à rapporter que Nadine Morano portait plainte contre l’inventeur du canular téléphonique en mai dernier. Plus proche de nous, nous avons été le seul média national a consacré un live exclusif au changement d’heure. Nous avons été les seuls également à annoncer la victoire de Jacques Chirac à l’élection à la présidence de l’UMP. Le nombre de lecteurs est, lui, top secret.

Quels articles vous ont attiré le plus de menaces ?

Le Gorafi est toujours au coeur de la liberté de la Presse, et nous faisons face chaque jours à des pressions incroyables de groupes et lobby. Mais nous avons toujours tenu face, même quand nous avons reçu de nombreuses plaintes suite à un article affirmant qu’il faisait beau sur Paris depuis deux jours d’affilée.

Quels sont vos projets ?

Tenter de conquérir le monde.

Pour lire le Figora, c’est par là.