La Vérité sur les bonnets rouges : une diversion pour dissimuler l’existence de l’Homme-Papillon ?

L’actualité la plus brûlante a pu montrer que le pouvoir, en France, semblait vaciller devant le mouvement des « Bonnets rouges ». Le Tryangle est aujourd’hui en mesure de révéler à ces lecteurs que ce n’est pas de ces bretons que le Président français cherche aujourd’hui à se protéger, mais d’humanoïdes bien plus menaçants, sans bonnets, mais aux yeux rouges. Décryptage.

Tous ceux qui ont vu La prophétie des ombres (The Mothman Prophecies, de Mark Pellington) interprété par l’excellent Richard Gere connaissent l’homme-papillon (ou homme-phalène). Cette créature ténébreuse, mythique, souvent représentée avec des ailes et des yeux rouges, flamboyants, a été observée dans plusieurs pays, dans les semaines ou mois précédant une catastrophe de grande ampleur. Le film de Mark Pellington est une adaptation contemporaine et romancée, si l’on peut dire, de l’incident qui eut véritablement lieu à Point Pleasant, dans l’État de la Virginie-Occidentale, aux États-Unis, en 1966. Il s’agit en outre d’une adaptation d’une partie d’un ouvrage éponyme de John A. Keel, un auteur spécialisé dans l’étude des phénomènes paranormaux.

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Photo Credit: theloushe via Compfight cc

Connue en Amérique du Nord sous le nom de Mothman, la créature mythique qu’est l’homme-phalène, a été vue et photographiée en de nombreuses occurrences. Ses apparitions, terrifiantes, précèdent toujours des bouleversements effroyables et de grande ampleur. Lors des attentats contre les tours jumelles de Manhattan, quelques témoins affirment avoir aperçu une créature correspondant aux caractéristiques morphologiques de l’homme-phalène. Pis, le photographe Steve Moran (qui couvrait alors l’attaque terroriste pour la chaîne télévisée WTC) prend une photographie de l’homme-phalène, s’élançant d’une tour. Ce cliché a fait le tour du monde et laissé les experts perplexes.

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Le 3 novembre, à Paris, l’inquiétude gagne le pouvoir, au plus haut sommet de l’Etat. Sont-ce les « bonnets rouges », ces Français mécontents qui refusent les écotaxes, les radars routiers et les hausses d’impôts qui font tant transpirer le président Hollande ?

Peur sur l’Elysée

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Selon des témoins, dignes de foi, l’Elysée semblait en état de siège au soir du 3 novembre. La fronde des « Bonnets Rouges » s’était en effet étendue à Paris. Dans la soirée, un important dispositif policier a été déployé autour du Palais présidentiel, autour duquel des manifestants arborant des bonnets rouges s’étaient regroupés. Des témoins ont pu dénombrer pas moins de quatre à cinq camions de CRS et de gendarmes mobiles dans chacune des rues autour de l’Elysée. Vers 21h, la rue devant l’Elysée est même bloquée et la circulation déviée.

Même dispositif autour du domicile privé de François Hollande, 8 rue Cauchy, où il occupe un logement au cinquième étage. Six policiers en civil arrivent d’abord dans deux camionnettes, puis huit camions de CRS (90 hommes) et enfin un demi-escadron de gardes-mobiles…

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Ces forces de l’ordre étaient-elles présentes pour une dizaine de jeunes revendicatifs munis de bonnets de rouges ? On a peine à y croire. En vérité, le danger, ce soir-là était tout autre. Ce ne sont pas des bonnets rouges qui ont ainsi inquiété le Président de la République française et ses conseillers, retranchés dans le palais présidentiel, mais une menace d’une tout autre nature. Plusieurs humanoïdes, aux yeux rouges flamboyants (qu’on peut difficilement confondre avec des Bretons arborant des bonnets rouges, même de petite taille), ont été en effet aperçus à plusieurs reprises errant dans les rues autour du palais de l’Elysée ce soir-là. Peu nombreux sont les « Bonnets rouges » qui les ont aperçus, car la police avait pris soin de disperser la foule des mécontents entre deux apparitions de ces étranges créatures. Mais des photographies, prises par des badauds, des voisins, par des téléphones portables, ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux.

L’opposition a bien tenté de crier au scandale, à la désinformation et à « l’enfumage médiatique » comme Nadine Morano l’a fait sur son compte Twitter, rien n’y a fait :

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La rumeur d’apparitions et de phénomènes paranormaux a gagné toute la France et le reste de l’Europe. La Chancelière allemande, réélue de fraîche date, a même décroché son téléphone portable (qu’elle rechigne pourtant à utiliser, car toujours sous écoute de la NSA) afin de savoir auprès du président français si les rumeurs de réapparitions de l’Homme-Phalène étaient bien fondées.

Un terrible évènement en perspective

C’est hélas l’amère vérité : depuis le début de l’automne 2013, des créatures sont apparues, errant dans Paris, autour des deux lieux de résidence de François Hollande. Elles ressemblaient étrangement à l’Homme-Phalène décrit par John Keel et les témoins de Point Pleasant en 1967 – mais également à la créature ailée s’élançant d’un gratte-ciel de Manhattan le 11 septembre 2001.

Ces apparitions ne laissant rien augurer de bon, il paraissait indispensable à l’équipe du Tryangle de nous faire l’écho de ces événements inquiétants que le monde ne saurait plus méconnaître davantage. Précédant à chacune de leurs apparitions une catastrophe de grande ampleur, les trop nombreuses observations de cet Homme-Phalène français autour des cercles du pouvoir laisse présager le pire.

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Cela a déjà commencé en fait, puisque les récents sondages de popularité montrent que le président Hollande continue de s’enfoncer, ne bénéficiant plus que de la confiance de 21% de la population française. La France a en outre définitivement perdu son triple A, que les agences de notations américaines lui refusent désormais et les community managers de Matignon et de l’Elysée semblent pris également de panique, multipliant les bourdes sur les comptes Twitter de ces institutions. Le cauchemar aurait-il déjà commencé ? Les Hommes-Phalène ne nous ont-ils pas averti trop tard ?

De notre envoyé spécial, Jérôme Stavrog, à Sarzeau (Morbihan).

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Ces apparitions étranges expliqueraient la surveillance accrue dont dispose la résidence secondaire du Premier ministre français, et qui a fait couler beaucoup d’encre. La résidence secondaire du Premier ministre, à Sarzeau, dans la presqu’île de Rhuys, est en effet gardée 24 heures sur 24 par vingt-et-un gendarmes. Un hélicoptère complétant le dispositif lors de ses séjours. Deux voitures de la Gendarmerie barrent l’entrée de la rue. Selon le décompte du voisinage, les vingt-et-uns gendarmes se relaient jour et nuit pour surveiller la résidence de Jean-Marc Ayrault, qui est pourtant vide la majeure partie du temps ! « Il y en a vingt-et-un en tout ! Ils se relaient par groupe de trois toutes les trois heures. Les autres patientent dans un hôtel-restaurant du Tour-du-Parc, une commune voisine. » déclare à notre journaliste, envoyé spécialement sur les lieux, une voisine de M. Ayrault. Sur le ton de la confidence, elle rajoute :

« Nous ne nous sentons pas en sécurité pour autant. Plusieurs individus pour le moins étranges se promènent la nuit, autour de la villa de M’sieur Jean-Marc. Les gendarmes se contentent de les regarder passer. Pourtant, ils sont bien inquiétants avec leurs grands manteaux noirs et leurs grandes lunettes rouges. »

Incitée à poursuivre, elle refuse soudain de continuer ses révélations. Elle semble terrorisée :

« Il va arriver un grand malheur, je le sens bien. Ce sont des signes de mauvais augure. (Elle se signe rapidement.) M’sieur Jean-Marc… (Elle ne termine pas sa phrase.) J’pense qu’un remaniement va avoir lieu. »

Après un long silence, elle vide son verre de vermouth, pour conclure. « Ca va mal finir, vous verrez… »

Pour en savoir plus :

Vous procurer The Mothman Prophecies de John Keel