Trompez-vous votre femme ?

La fidélité est un art difficile. Dans le monde entier, chaque jour, des centaines d’hommes se rendent coupables d’adultère involontaire. Et si, vous aussi, vous étiez en train de tromper votre femme sans le savoir ?

Aujourd’hui, le Tryangle vous propose de l’aide dans ce combat contre l’infidélité non désirée en vous proposant trois solutions pour vous rendre compte si, oui ou non, vous trompez votre femme.

Le prénom

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Le premier élément est tous simplement mnémotechnique : connaître le prénom de la personne qu’on vous accuse de tromper.

Attention, pour connaître le prénom de votre femme, il faut d’abord remplir la condition suivante : avoir clairement identifié la personne de sexe féminin qui prétend être vôtre. Pour ce faire, il faut d’abord vous souvenir du moment où vous lui avez donné cette idée saugrenue. A ce sujet, deux possibilités :

  • Elle n’est que votre copine. Dans ce cas, il faut chercher les petits gestes qui pourront lui avoir mis dans la tête qu’elle entretient une relation de nature amoureuse et durable avec vous. Par exemple, la position du missionnaire ou le fait de se tenir la main. Attention, ce type d’idée peut aussi naître du partage d’un milk shake en bord de mer au soleil couchant. Soyez très prudent !
  • Elle est votre femme. Le cas est plus grave. Dans ce cas, tentez de vous souvenir de la chose suivante : un monsieur en costume cravate ou en habits religieux vous a-t-il déjà demandé si vous acceptiez de prendre ladite personne pour « épouse » ? Si la réponse est « oui », dans ce cas, votre femme est très certainement l’une des demoiselles présentes ce jour-là.

Une fois, le prénom en poche, appelez-la d’une voix ferme. Si elle vient, c’est que c’est elle. Si elle vous demande : « C’est qui Christine ?« , prétendez qu’il s’agit d’un titre de chanson. Et, surtout, chantez !

Les traits distinctifs

73918911_3446e22212Photo Credit: Curtis Gregory Perry via Compfight cc

Les femmes se ressemblent beaucoup. Plusieurs études l’ont démontré, elles sont une immense majorité à évoluer sur deux jambes, comme les personnes normales. Certaines d’entre elles s’amusent même à devenir plus viriles que les hommes, mais ce ne sont probablement pas celles-ci qui vous accuseront d’adultère.

Pour les autres, il faut être attentif à plusieurs critères :

  • Le bout de la femme : de nombreux textes ont été écrit sur ce bout-là. Contrairement à ce que l’on croyait au siècle dernier, il ne s’agit pas d’un élément de parure, mais d’un des deux sièges de la pensée chez la femme. Prenez une photo de la tête de votre femme, et gardez-la près de vous afin de la reconnaître. Conservez-là dans votre portefeuille à tout moment, cela vous permettra, si vous êtes abordé par une femme, de pouvoir pratiquer une première vérification.
  • Les pendants frontaux : bien plus important que le bout, le milieu de la femme est une sorte de patère sur laquelle sont fixée les parties pendantes, c’est-à-dire les seins. Difficile de les prendre en photo, la femme refusera souvent et vous accusera de perversion, surtout si vous lui avouez qu’il s’agit pour vous d’un moyen d’identification. Dans ce cas, utilisez la « mémoire des mains » très développée chez l’homme : les seins de votre femme sont-ils en forme de melons ? De cerise ? D’ananas ? Soyez rigoureux et suivez bien les catégories fruitières fixées par le sexologues Piero Lorenzoni. Selon lui, les seins d’une femme révèlent toute sa personnalité.

La technologie

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Si rien de tout cela n’a fonctionné et que vous avez toujours des problèmes, il ne vous reste plus qu’une solution : attendez les Google Glass. Ces lunettes révolutionnaires permettront sûrement, dans un avenir proche, de reconnaître les individus. Pour l’instant, il va donc falloir être patient : les Google Glass ne sont pas disponible et la technologie de reconnaissance faciale pas encore implémentée…

Mais, attention, quand vous les obtiendrez, les Google Glass pourraient elles aussi subir les effets d’une maladies qui touchent les logiciels de reconnaissances faciales : la paréidolie. Il s’agit d’une tendance de l’esprit humain à chercher et trouver de la signification à partir de signaux très faibles (visuels ou auditifs). Le mot vient du grecque « para », signifiant « à côté » ou « au-dela ». C’est la raison pour laquelle des formes humaines ou animales peuvent soudain apparaître dans un nuage, ou Jésus dans une tasse de café ou l’anus d’un chien.

Mais cette tendance commence à toucher les machines : celles-ci se mettent à discerner des formes un peu partout.

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Mais ne riez pas ! On peut s’interroger sur la gravité d’un tel fléau : comment l’homme du futur fera-t-il pour distinguer sa femme de la robinetterie ou d’un parasol ? Le débat est lancé.

Source photo « Recognition fail » : Odee